jeudi, décembre 24, 2009
Le plus beau spot du monde
mardi, décembre 22, 2009
Enlarge your penis

dimanche, décembre 20, 2009
Syndrome du hamster
lundi, décembre 14, 2009
Célibataire, mais j'me soigne...
vendredi, décembre 11, 2009
Copenhague vs Montréal
Samedi 12 décembre,14h Square Philips Montréal
Info
Les rêves...
mardi, novembre 24, 2009
Les moments parfaits

Repartent au petit jour
Car rien de moins certain
Que les tristes humains.
Et on attend Qu’ils reviennent toujours,
Mais les moments parfaits ...Ne reviennent jamais.
C’est vrai, les moments parfaits ne reviennent jamais, comme les moments merdiques d’ailleurs……Mais justement Monsieur Leloup, n’est-ce pas le pouvoir éphémère des moments qui leur donne autant de prestige? Le fait de les vivre qu’une seule fois et de les voir partir au petit jour en sachant très bien qu’ils ne reviendront jamais, cruelle évanescence. La douceur d’un baiser si attendue, la beauté d’un paysage de voyage, la joie de réussir devant l’effort acharné, si nous pouvions remâcher ces moments en boucles, et s’en gaver comme bon nous semble, pour nous complaiser à défaut de vivre notre petite vie peinarde et ennuyante, je ne suis pas certaine qu’ils auraient la même importance, le même petit gout sucré, onctueux, emmiellé qui existe.
mercredi, novembre 04, 2009
Down d'automne

Et puis non. Non! C'est pas comme ça que ça marche. Tu ne rencontreras pas le grand amour, ni de fée clochette pour réaliser tes voeux. Tu ne gagneras pas à la loterie , tu n'auras pas de coup de téléphone d’un vieil ami qui t’invitera à lui rendre visite dans sa villa à Miami. T'as même pas d’amis à Miami.
C’était comme ça dans mon party d’Halloween ce week-end. On attend le grand jour, on se déguise et on réfléchit à son costume pendant des heures. Et puis non. Non! Arrive au jour J en plein dans l’action entourée de beau monde et tu ne suis pas la danse…Même si le DJ joue de la musique des années 80, même si le sosie de Micheal Jackson est là et que tes potes dansent sur les comptoirs! Même si une fausse infirmière en bas résille te bourre la gueule de prozac, rien à faire, le down est bien incrusté (bon ok, l'infirmière n'avait pas plus de vrai prozac qu'une vraie poitrine et Micheal n'était pas plus vrai qu'il ne l'était avant sa mort). Toujours est-il que j'avais les blues, un down oppressant, aussi pénible que de voir Tremblay se faire réélire comme maire de Montréal , un down qui t’avale les émotions, que veux-tu !
Si tout le Québec est en psychose avec la H1N1 cette semaine, moi j’ai attrapé un autre virus peut-être aussi dangereux, l’envie de végéter, et malheureusement il n’y a pas de vaccin! Vlan paf boum dans les dents, j’ai le down de l’automne. C’est comme ça, on se réveille un matin et on a l’impression que ça prendrait un hélicoptère pour se sortir du lit. Même si Angel’s Mama me faisait des pankakes dans ma cuisine, je ne sortirais pas le bout de mon nez. Dessous l’épaisse catalogne qui me sert d’abri tempo pour dormir, je suis bien, j'ai envie d'hiberner et pour longtemps... Visiter Morphée c’est un truc que je me suis permis de faire, depuis trop longtemps...
samedi, octobre 24, 2009
Chacun cherche son ours,

Le froid d’octobre des derniers jours annonce les futurs mois d’hiver. Il sonne surtout l’alarme à qui veut passer les prochains mois au chaud, qu’il est le temps de se trouver partenaire, ou ce que j’appel un ou une ours de compagnie. Une boule chaude et confortable avec qui hiberner, quoi de mieux qu’un ours pour se réchauffer ?
C’est à ce moment que les exs débarquent, c’est impressionnant au mois d’octobre! :
-Salut, tu fais quoi? Tu m’en veux? Je m’ennuie de toi, j’ai été con et bla-bla-bla....
Même Angèle Dubeau avec son vison n’est pas aussi professionnelle qu’un ex qui revient te rejouer sa sérénade...Pathétique comment ils ressurgissent... Mais comprenons-les, c’est tellement plus facile et confortable de retomber dans une tanière connue, surtout l’hiver. Six mois c’est longs, mieux vaux enfiler des vieilles chaussettes de laine, c’est peut-être un peu usé, mais la texture est agréable et surtout ça pique moins. Allez! juste pour cet hiver, l’année prochaine on les jettera et on en achètera des neuves!
dimanche, octobre 18, 2009
5 à 7

Je commence à sentir l’effet de l’alcool sur moi comme une tondeuse sur un de terrain de baseball, ça décoiffe! Impossible de compter sur le McDo avalé en quatre bouché au coin de la rue pour éponger l’effet des spiritueux, mon corps est trop fatigué, il laisse l’alcool m’assaillir. Je dois arrêter maintenant, car je vais dangereusement : 1-commencer à dire des conneries et 2- ne pas être capable de rentrer travailler demain. Oups, mes jambes vacillantes me rapportent qu’il déjà trop tard, tant pis pour les conneries, personne ne m’entend de toute façon. Pour la suite, j’assumerais demain entre deux rendez-vous avec la machine à café.
Tel un Guy Laliberté en orbite, je laisse mes idées vagabonder, je m’amuse à regarder le terrain de chasse et surtout ma collègue se faire draguer par un mec de 15 ans son ainé, le pauvre, vaudrait mieux pour lui de s’acheter un billet de loto (il a certainement lu le livre le secret et ne sait pas encore que c’est de l’arnaque).
Sans m’en rendre compte, mon esprit divague. Est-ce l’effet de l’alcool, de la lune ou mes états d’âme du moment? Je ne sais pas, mais ça roule drôlement dans ma petite tête (pendant que les départements de mathématique et des bonnes manières sont temporairement fermés, le département de philosophie lui, roule à plein canon) :même si le bar est rempli à craquer (impossible de se rendre aux toilettes en bas de 20 minutes, tellement il y a des gens à contourner), j’ai l’impression qu’on est tous un peu seuls ici. Seuls à chercher à se caser, à se sentir moins isolés. Seul à chercher quelqu’un avec qui passer l’hiver pour hiberner et se coller bien au chaud. Plus la musique est forte, moins on réfléchit à notre isolement, plus les verres sont gros, plus les gens sont beaux et surtout plus on oublie qu’on n’est pas en couple, qu’on est dans un tas d’unités comme nous qui cherche le chiffre magique 2.
Ça me rappelle le fameux Poupées russes de Klapiche, où Romain Duris et ses copains se demandent pourquoi ils n'ont pas encore trouvé l'âme sœur. Paumés, ils virevoltent de relation en relation, de fête en fête à travers une vie d’adulte qui leur colle mal à la peau. Peut-être est-ce ça ma génération, elle subit cette trop grande liberté qui nous transforme en automate. Minuit arrive, je ne sais toujours pas, je vais me prendre un autre drink, on en reparlera tantôt.
lundi, juin 22, 2009
Voyages, voyages...

-Tu avais promis!
-Oui, je sais... mais les choses sont plus compliquées...
-Comment ça compliqué? Nous devrions être sur le plage en ce moment, les deux pieds dans le sable, ton nouveau bikini sur le dos, une Margarita à la main avec une rasta de mecs bronzés qui danse comme des Dieux en faisant la file pour te mettre de la crème sur le dos! Qu’est-ce que t’attends?
Ha il m’énerve! Mais il a raison.... Je le regarde d’un air débiné, pendu au mur, ses cordons à moitié arrachés, ses écussons de voyages sur le dos, ça me désole... Son parcours est le mien, et lui il a envie de continuer...
Je m’étais promis que dans les 24 premières heures de mes vacances j’allais avoir les deux pieds dans l’avion, un « road trip ». Ça, c’était la devise de la T’Chantale motivée, celle qui voulait faire comme dans la publicité. Vous avez certainement vu l’annonce, trois gars prennent une carte, un jeu de dard et ils décollent en direction où la petite flèche tombe! (Ensuite il enfourche un super 4 x 4 et trois belles filles les attendent à l’arrivée, dans mon cas, je skip ce bout...) J’avoue, j’ai fait la trouillarde, j’ai abandonné l’idée, j’avais trop peur de tomber sur Ongunquit ou le Nunavut, mon facteur chance n’étant pas à son apogée en ce moment, je n’ai pas tenté...
Finalement, je vais rester encore quelques jours au Québec, question de faire un choix élucidé sur mon nouveau parcours et faire le pein de crème solaire... Mais j’y pense, c’est quand même la St-Jean Batiste bientôt! À défaut de boire une téquila sur la plage et de baragouiner un espagnol impec, je vais m’humecter le gosier de Labatt Bleue, chantonner avec deux, trois Chinois Vive le Québec libre ! Comparer à la télé, le show de Montréal et celui de Québec...
jeudi, juin 18, 2009
La fin du commencement...

Alors, qu'est-ce qui vient après la fin du commencement?
Après la fin d'un contrat de 13 mois?
Synopsis: T'Chantale parcourt la même ligne de métro pour se rendre au boulot, fréquente le même gym et incrustre son clavier des mêmes miettes de muffin depuis plusieurs mois... Tellement, qu'elle a fini par s'installer dans la routine et commencé à lire le journal de Montréal, boire du café à l'eau de vaisselle et croire en son horoscope. Mais, après plusieurs mois de bons et loyaux services chez Dparterres, l'heure de la retraite a sonné pour cette prolétaire de 31 ans. Sa vie de solitaire est bouleversée , comment va-t-elle survivre à ce nouveau départ ?
* (par grâce son directeur vient lui offrir une copie du Devoir en cas d'urgence afin que les neurones ne lui ramollissent pas....)
À suivre
mardi, juin 16, 2009
I VS E

Après avoir empiffré une tablette de chocolat, écouté un épisode de beauté désespéré et m’être claqué deux tisanes à la camomille pour me calmer, je me sentais toujours aussi mélancolique. Réaction de survie, j’ai pris le téléphone et composé mon 911 d’urgence, mon vieil ami de gars a décroché. Vous savez ce que j’aime avec les amis I, c’est qu’on peut arrêter de leur téléphoner pendant deux mois, refuser de les voir un soir, boire de la bière comme des défoncés avec eux et bitcher sur leur nouvelle copine, jamais ils ne vous feront la gueule et ne vous diront que votre vernis à ongles n’est pas coordonné avec votre pantalon.
Ma question à l’interlocuteur I fut longue et stupide, sa réponse fut courte et impulsive ...
Fille paumée : dit, est-ce que ça fait looser de ne pas avoir d’emploi, de chum, de maison, d’enfants et des dettes d’études à 31 ans?
Meilleur ami I en panne de compassion : Bah tu l’as choisi!
Tu l’as choisi! Ha les gars, toujours aussi nuls quand il est question de remonter le moral à une fille! Un petit coup de franchise et vlan dans les dents. Entre choisir entre les commentaires de I et une claque sur la gueule, faut parfois choisi la claque, c’est brutale, mais après coup on oublie.... Mais bon, je l’avais bien cherché! J’ai bredouillé que mes pâtes allaient coller et j’ai raccroché pour téléphoner mon numéro 2 d’urgence l’amie E.
Vous savez ce que j’aime chez les copines de filles c’est qu’elles décrochent à tous les coups, peuvent vous entretenir en conversation pendant des heures, vous dire quoi porter à deux heures d’un rancard, elles sont toujours dispo à écouter TOUT!
Ma question fut courte, la réponse fut longue :
Fille paumée : Est-ce que je suis aussi looser que je le pense?
Réponse d’une amie E en hausse de compassion : Ben voyons donc Chantale, tu le sais bien, c’est temporaire, c’est une question de jours avant que Pierre Carle te téléphone pour t’offrir un poste de directrice adjointe, par lequel tu feras le « front page » du magazine 7 jours que Brad verra à New York dans un café entre deux capucinos, ce dernier pris d’un élan de coup de foudre fluchera Angelina pour te demander en mariage. Ton ex exposé à tous ces tabloïdes et traité d’imbécile par son groupe de pairs, va s’en mordre les doigts et te supplier de revenir avec lui. Tu vas voir tu vivras heureuse avec beaucoup d’enfants tout en gardant tes abdos et ta poitrine d’enfer...
- Ouais, super Mary Popins, je te laisse dans ton royaume de Walt Disney, mes pâtes vont coller....
Finalement, je pense que je vais me claquer une troisième tisane à la camomille, fouiller dans mes placards pour voir s’il ne reste pas de vieux biscuits aux pépites de choco et regarder sur Youtube d’anciens clips de François Pérusse pour me faire rigole un peu.
mardi, mai 26, 2009
Deux ans...

Tout ça aurait pu ressembler à l'extase, mais c'était surtout la merde, je dois le dire. Tout ça était la conséquence d'une relation qui n'a pas fonctionné. Comment pouvais-je savoir que Monsieur allait me larguer à quelques heures du grand départ, valises et PVT à la main, après avoir dépensé autant d'énergie pour tenter de le rejoindre. Tant pis pour lui pauvre con, mais tant pis aussi pour moi pauvre conne, car je n'avais plus vraiment d'endroit où aller, peu de contacts, pas d'emploi, pouvais-je descendre plus profondément dans cette galère? Ça ressemblait à un pastiche de Bridget Jones, sans budget avec une comédienne mals préparée, du mauvais goût à la puissante 10, même John Travolta n'aurait pas voulu y jouer le rôle d'un livreur de pizza.
Direction Charles de Gaule : "Vive le Québec libre" Il était effectivement libre! Jamais de mes trente petites années d'expérience de vie, cette liberté n'avait été aussi présente et m'avait aussi ébranlée. J'en avais le mal de l'air, l'avion aurait pu chuter à ce stade, plus rien ne pouvait m'étonner.
En Premiere classe de Zoom Arline. Je me souviens, j'avais les yeux en larmes comme une gamine à qui on venait d'enlever son ours en pluche. Déconcertée, ma collègue de gauche n'a rien compris à mon histoire, elle pensait que je venais de quitter l'homme de ma vie, "mais non connasse, je viens le rejoindre, mais il ne m'attend plus.... Du genre dring, dring, il n'y a plus de correspondant sur la ligne.... "Par pitié, elle m'a quand même offert son verre de vin, un liquide à vaisselle imbuvable, il faut bien aller en France pour que sur le vol on vous serve un vin américain... Remède miracle toutefois ingurgité en deux gorgées, rapidement il a fait son effet, j'ai fermé les yeux et sans réfléchir je suis arrivée à la tour Eiffel.
7 heures plus tard, j'étais sur le quai du train, j'ai fait la courageuse, téléphoné d'anciennes copines, quémander des nuits sur des sofas inconfortables et la suite vous la connaissez (facile vous n'avez qu'à relire ce blogue en commançant par la fin)... Oui il y a des jours comme ceux-là qu'on n’oublie pas, on se sent tellement petite dans ses chaussures... Mais heureusement, il y'a aussi les autres jours qui se suivent qui font grandir...
dimanche, mai 10, 2009
Phoques!

Vous avez certainement vu la charmante presse que nous font nos amis européens en ce moment : « embargo sur le phoque, une chasse déclarée comme cruelle et répugnante », quelle blague! Bardo doit jubiler d’un malin plaisir en ce moment, elle qui depuis des années s’amuse à salir le Canada et à désinformer le publique avec des discours et des vidéos de chasses qui draineraient l’émotion de n’importe quel coeur insensible. La pauvre concernée, ne semble pas comprendre qu’elle est désuète et que la chasse aux blanchons est interdite depuis déjà longtemps. Ce que diffuse la vedette française et ses amis, sont des images au goût de canular qui ne servent qu’à accroître la popularité de cette vieille peau molle à court d’admirateurs. Il faudrait rappeler à Mme Bardo que la survie des phoques n’est pas du tout menacée, mais que les poissons le deviendront si on laisse les phoques continuer à se multiplier à cette vitesse. Nous oublions aussi dans ce débat, les milliers de familles canadiennes des collectivités côtières, qui tirent de 25 à 35 % de leurs revenus annuels de cette chasse.
Expliquez-moi, ce qu’il y a de plus barbare à tuer une bête dans son environnement naturel, qu’à suspendre un poulet par les pattes dans un abattoir avant de lui couper le cou avec une lame? Surtout que beaucoup de volailles ne voient même pas la lumière du jour et restent confisquées à une cage sans pouvoir bouger, gavées aux hormones avant de terminer froides dans un petit contenant de pâté... D’accord de la neige immaculée de sang, ce n’est pas très beau à voir, on dirait presque des scènes de génocides quand les hélicoptères prennent des clichés d’en haut. Mais quand on résonne par émotion, comme semble le faire l’Union européenne sur ce sujet, il n’y aurait pas de façon acceptable de tuer un animal.
dimanche, avril 26, 2009
Le Barbec
