lundi, décembre 31, 2007

Ciao 2007 !


- Es-tu contente de ton année 2007, me demande ma mère au bout du fil... Sur le coup, je ne sais pas trop quoi répondre. Cette année, je ne l'ai même pas vue passer tellement il y a eu de remous dans ma vie.
- Alors, reprend t-elle, tu dois être contente de voir arriver 2008, enfin un peu de repos, maintenant que tu as un emploi stable, tu vas pouvoir te caser! Pauvre maman, si elle savait...Elle a tellement peur que sa fille finisse vieille, seule, sans enfant, entre les quatre murs blancs de son un petit appartement de Montréal avec comme confident son chat et ayant pour seule distraction le tricot et le marché Jean-Talon... elle en devient pathétique avec ses réflexions détournées...

À bien y penser je ne veux pas qu'elle se finisse 2007, je l'aime bien ma vie de fille perdue moi! Comment pourrais-je me plaindre? En une année j'ai vécu ce que la plupart des gens vivent en 10 ans. Sans nommer personne, vous en connaissez certainement beaucoup comme moi qui se contentent du quotidien, qui se plaignent de la routine, mais qui par sécurité n'osent pas mettre le nez dehors et qui vivent leurs aventures par la télévision. Désolée, je ne mange pas de cette soupe!
D'accord, je me suis cassé la figure à quelques reprises, j'ai tellement "viraillé " à gauche et à droite que Fabienne Larouche y trouverait son inspiration pour ses futurss téléromans. 1 maîtrise, 7 appartements, 6 différents emplois, une bonne dizaine de colocs, tomber en amour, tomber sur le cul. Mais bon, les voyages et les expériences forment la jeunesse... et puis si 2008 se promet d'être aussi mouvementé que 2007, alors OUI, je serais vraiment très honorée de me casser le nez pour passer à une vitesse supérieur!

Vous n'avez pas le loisir de choisir quand et comment vous allez mourir. Vous pouvez toutefois décider comment vous aller vivre.

Joan Baez

mercredi, décembre 12, 2007

Sa-me-dit Mont-Royal!


Comme une gamine dans cet amas de neige: mon crazy carpet* entre les mains, je me fraye un chemin dans un chatoiement d’étoiles. La poudreuse déborde sous mes pieds, ma respiration est entre coupées par le froid. C’est l’expédition vers le Mont-Royal.

Impression de décor de Noël : des sapins blancs aux branches pendantes, un couché de soleil, des calèches et les parents qui promènent leurs progénitures en luge. Pour l'occasion, j’ai sorti mon pelage d'hiver : un manteau en duvet, qui me donne des airs de "pingouin" un chapeau de laine et des mitaines tellement non assorties que je gagnerais peut-être le concours de la plus "kétaine", bah qui pourra me reconnaître et quel en est l'intérêt... Hop, une glissade sur le ventre, Yahooo! Pas de frein, ni contrôle, pour atterrir tête première dans la neige fraîche et me réveiller.....presque à l’hôpital.

Mon pays ce n'est pas un pays c'est l'hiver, comme le dit Gilles Vigneault et c'est tellement beau!

*Crazy carpet: petit tapis en plastique avec deux poignées et souvent une face de député
Sport favori de plusieurs Québécois qui se pratique beaucoup sur le Mont-Royal
Vitesse de croisière: hooooooo!
Mise en garde: ne tentez pas de faire d'abat, vérifiez vos couloirs de circulation et surtout amusez-vous!

jeudi, décembre 06, 2007

Ma langue


La surprise ce matin! Les médias affichent un recul historique du français au Québec... Un phénomène qui touche particulièrement Montréal et s'explique en partie par la présence record d'immigrants allophones. Il y a maintenant plus de gens qui ont une langue maternelle autre que le français sur l'île de Montréal. Normal? Non, je ne crois pas.

Sincèrement, je n'ai rien contre l'immigration, au contraire, je suis la première à venter le multiculturalisme de ma ville, de ses quartiers ethniques, de son ouverture... Mais tabarnouche, il faut faire quelque chose! Simplement pour le respect de nos parents qui se sont battus pour notre culture, pour notre langue.

Politiciens : faites respecter la loi 101 et obligez les immigrants à apprendre notre langue. Québécois : reproduisons-nous! Et plus j'y pense, si les Français s'arrachent les permis de travail pour venir au Québec, s'ils demandent leur citoyenneté, arrêtez de les faire chier en leur mettant des bâtons dans les roues et en les faisant poireauté durant des mois. Faites-les entrer par "conteneurs " nos cousins! Si c'est pour faire perdurer ma langue, moi je suis prête à endurer leurs râlements et leur putain de bordel de merde. Et puis, on sera plus à boire du vin, manger du fromage et du pain, peut-être qu'avec un nouveau pouvoir d'achat, on va pouvoir faire baisser les coûts! C'est ma langue qui sera ravie car elle mangera et parlera français!