mardi, juillet 31, 2007

Vie de quartier


De retour à Montréal, mon appartement envahie jusqu'à septembre par des Françaises, je squate les sofas d'amis... En faisant un bref décompte j'aurais en moins de trois mois visité 12 sofas différents entre la France et le Québec Wow! Ça en fait des ressorts dans le dos, des miettes de pain dans les coussins et des acariens à domestiquer. Pour l'instant je suis chez S, mon ancien boss qui m'accueil gentiment et il faut croire que c'est un bon choix, car 1. ça fait parler mes anciens collègues de travail et 2. son quartier ne manque pas d'action.


Ainsi, même si mes journée sont chargées d'une remise en forme (oui, malheureusement suite à ma dépendance aux biscuits Lu, je dois visiter le Énergie Cardio régulièrement) et d'une recherche d'emplois intense, j'ai quand même le temps d'observer les currieux phénomènes qui arpentent le coin. Parmis les espèces indentifiables sous le thèmes: Voisin avec comportements grotesques et débridés nous retrouvons les spécimens: Doris et Maurice. Pour vous situer, Doris est une fière Québécoise ayant comme vocabulaire trois mots: câlice-crisse et tabarnac. Cette dernière se démarque par son caractère fougeux et sans barrière. Vous voulez un conseil? Surtout n'invitez pas Doris chez-vous. Nous en avons eu la preuve samedi dernier. En effet, lors de sa dernière prestation Doris a tenté de détruire le décors d'une fête organisée avec un bâton de basseball et des oeufs, résultat: les invités se sont peu à peu éclipsés. Seule, guitard à la main, Doris nous à interprété tout son répertoire de chansons contry (après trois jours, S et moi avons encore dans la tête les maudits refrains).


Maurice de son côté est plutôt bon vivant, le look Armée du salut lui va comme un gant (comme plusieurs résidents du coin d'ailleurs) sauf que Maurice se distingue par son envie irrésistible de tondre sa pelouse en sous-vêtements, brun et de jaune...(je ne peux malheureusement confirmer la couleur, ne sachant si les teintes de brun sont des motifs ou des tâches) Maurice, lors de mes réguliers passages au Tim Horton du coin s'amuse souvent à me lancer: On es-tu bien au Québec hein? Même si Maurice répète cette phrase 100 fois par jours aux passants qui ne le regarde pas, je me suis arrêté ce matin (en tâchant de ne pas fixer son slip) et j'ai dis en toute sincérité: Ouais, maudit qu'on est bien au Québec! C'est vrai, Maurice à raison, depuis mon arrivée, je n'ai jamais été aussi bien! J'aurais beau visiter la planète, le Québec restera toujours pour moi le plus beau meilleur pays au monde!

mardi, juillet 24, 2007

Aurevoir Paris!


Cher Paris,

À quelques heures du grand départ, je me questionne encore sur mon choix de repartir à Montréal. Je crois, qu’inconsciemment (ou par acharnement?), si on me convoquait à une entrevue, j’irais jusqu’à la dernière minute, mon packsack sur le dos, mon billet d’avion à la main, tenter ma chance une dernière fois. Simplement parce qu’une partie de moi refuse d’abandonner et y croit encore. Cette partie à l’impression de laisser derrière elle un gros rêve qui n’a pas fonctionné, le sentiment d’un amour impossible sur lequel elle a beaucoup donné, mais qui a joué à contresens. J’ai compris que nous étions des milliers à d’effleurer, cherchant en toi notre bonheur, j’ai désenchanté en voyant tes milliers de prétendants te faire comme moi la cour pour ne finir qu’avec les factures (si tu vois le double sens). Habituellement dans les histoires d’amour je ne quitte pas, j’attends que les choses se placent ou que l’autre se casse, je persévère. Aujourd’hui, j’abandonne et j’ai du mal.

Si je suis satisfaite de mon expérience? La gorge serrée, je ne sais pas trop quoi te répondre, un sentiment étrange entre la nostalgie de te quitter, toi si belle et si vivante, mais la hâte de rechausser mes habitudes de Québécoise. Telle une nouvelle célibataire qui troc ses dessous sexy pour enfiler son bon vieux vieux pyjama et ses pantoufles de fantex. C’est moins excitant, mais toujours aussi rassurant et confortable.

Surtout, ne va pas croire que je suis au gouffre, si revenir c’est le cafard de tout reprendre à zéro, c’est aussi la joie de revoir mes amis que j’ai délaissés pour toi. La hâte de retrouver mon bon vieux marché Jean Talon, les festivals, mon petit quartier qui fourmillent d’odeurs, de chaleurs et de visages colorés.

Au revoir Paris, tu vas me manquer, je sais que cette après-midi quand je vais prendre l’avion, les larmes aux yeux je vais penser à tout ce que j’aurais pu faire et que je n’ai pas fait. On restera bon copain. Je viendrais te visiter durant les vacances pour un café ou une petite virée en boîte, tu me séduiras encore par ton histoire et ta cuisine (d’ailleurs, en regardant la balance, il faut décidément que ça cesse) et ensemble on pensera à tous ces bons souvenirs!

lundi, juillet 23, 2007

Le Crazy horse

À peine de retour d’Amsterdam, quelques heures de sommeil, gorgé de crêpes et d’alcool, un apprivoisement franchement nul de la langue néerlandaise et des pieds en compote qui crient pitiés. On sort! Max en visite à Paris a eu la surprenante idée de clôturer notre voyage au pays de la débauche au Crazy Horse... l’équivalent du Moulin rouge en « version crazy » comme ils disent. Quel concept intéressant, il est fort ce Max ! Ce sera ton cadeau de fête, a-t-il ajouté..Super! Des filles parfaites en sou-vêtements qui exhibent leurs beautés devant un groupe de gars chauves qui bavent et fantasment. C’est vrai, pour ses trente ans, c’est toujours agréable de se faire rappeler qu’on change. Alors, pourquoi pas en ajouter et aller regarder une vingtaine de filles parfaites, sans cellulite et sans peau d’orange!

À peine arrivée c’est la cohue dans l’entrée, mais qu’est-ce qui se passe? Ce soir c’est une soirée exceptionnelle, la dernière du Crazy avant les rénos explique le serveur, alors une grande bouteille de veuve-cliquot pour vous! Super, les bulles vont peut-être me faire oublier que je regarde un spectacle de filles nues. Après ce visionnement, telle une frustrée, je chialerais en disant que la nature est injuste, j’irais à la pharmacie acheter des petits pots de crème antirides, des comprimés et autres bidules qui me feront rajeunir, raffermir et faire fondre mon compte de banque. Vichi et Loréal devraient flairer la bonne affaire et offrir des échantillons aux clientes, me suis-je dit avant de m’asseoir sur un minuscule tabouret en velours.

Puis, les halogènes se sont éteints, le spectacle a commencé et j’ai été... hum...impressionnée. Aucune vulgarité, un jeu étonnant de lumière sur des corps, un spectacle doux et agréable comme seuls les Français peuvent le faire. Rien de provocateur, juste une mise en scène où je ne me suis jamais sentie mal à l’aise de regarder ces filles exhiber leurs plus beaux atouts. Un décor feutré de rouge à caractère intime où monsieur était bien souvent accompagné de madame. Ainsi, la peau devient la toile de fond des formes lumineuses qui sont projetées électroniquement avec musique telle de petites histoires.

Un étrange contraste avec Amsterdam, où quelques heures auparavant, je quittais un Red light plastique, remplit de touristes saouls qui se rinçaient l’oeil devant des jeunes filles en vitrine bien souvent à la recherche de clients pour subvenir à leur besoin. Non finalement, j’ai passé une agréable soirée!

samedi, juillet 14, 2007

Des biscuits bilingues...


Il faudrait que j’arrête ma consommation de bonbons à la pâte des pays d’Oc en soirée, c’est trop sucré et du coup je n’arrive plus à fermé l’oeil quand arrive le temps de m’endormir...Mon mental part dans des délires incroyables et je fais les cents ronds dans mon flip flap. Prince charmant quand vas-tu venir? Emplois quand vas-tu me faire signe? Montréal dans combien de jours, combien d’heures, combien de minutes, de secondes? Devenue noctambule (c’est bien, de cette façon je me remets progressivement à l’heure du Québec), je cherche les activités sécuritaires et trépidantes à faire seule à trois heures du matin :

Emmerder tous mes amis québécois au téléphone? Non, ce serait la cinquième fois de la semaine
Écouter les conversations des connards soûls qui se promènent dans ma rue : bah, Le Reader Digest est plus trépidant...
Espionner mes voisins...Ça semble assez mort de ce côté là, il n’y a pas l’ombre d’un vivant...
Une petite partie de Spider solitaire sur mon ordi : Looser
Lire le dernier Cosmopolitain? Déjà fait

J’ouvre la radio (ça va m’éviter en même temps d’écouter les râlements des gars soûls devant le portique, ils sont nombreux ce soir à fêter d’avance le 14 juillet), une petite blague sur la fréquence Rire et chansons? Non pas ce soir, on va mettre les infos... Grosse nouvelle pour les amateurs de biscuits. Les petits écoliers vont être avalés par le maître du fromage en pot à la couleur douteuse! L’américain Kraft Food à acheté cette semaine le géant du biscuit de luxe à grande surface LU pour 5 milliards d’euros. Zut alors!

Moi qui me payais la joie d’un petit Lu au Québec en pensant à la France, à ces images bretonnes du biscuit au beurre salé. Parions que les usines situées à Nantes, vont rapidement être remplacées de l’autre côté de l’océan, par une main d’oeuvre moins coûteuse...Les petits délices vont-ils se ramollir en traversant l’Atlantique? J’ai des doutes, avec le goût contestable des Américains, il est possible que le charmant biscuit prenne la forme d’un Wippet dégoulinant de sucre et de gras trans...Dommage...Monsieur Lefèvre et Madame Utile, les concepteurs, étaient convaincus qu'un produit de qualité ne peut se fabriquer en trop grande quantité sans se banaliser*. Maintenant aux mains des Américains, ils doivent se retourner dans leur boîte.
« Thing Big ! »

*Voir site Internet

jeudi, juillet 12, 2007

L'aveu


Amis, voisin et famille, je suis désolée...Je n’ai pu me maintenir....
Ce matin, avec la maigre paie reçue pour mes quatre jours de standard chez les avocats, j’ai bifurqué vers le disquaire le plus proche. Sans aucun contrôle, mon corps hypnotisé s’est dirigé vers la section musique française rétro et sans réflexion, non aucune, j’ai acheté...Eh oui! Je vous entends déjà...Non Chantale...Non! Oui...je l’avoue et je n’ai pas acheté 1 CD ni 2 CD ni 3 CD, mais un magnifique coffret de 5 CD des chansons les plus kétaines de la francophonie! Je vous dire déjà : aller au Latulipe les samedis Chantale, ce n’est pas assez? Écouter Chérie FM non plus? Décidément non! Prévoyant une éventuelle substitution ou un sabotage de ma nouvelle acquisition par mes proches durant mon sommeil, je vous indique que j’ai fait des copies...

À ceux que je pourrais mettre l'état mental en péril pendant ces futures heures d'écoutes, (je pense ici à mes voisins Maxime et Catherine) je suis sincèrement désolée! N'ayant trouvé une cure pour me soigner, seule et perdue dans Paris je n'ai pu me contrôler...

mercredi, juillet 11, 2007

Les Québécois racistes?



Depuis quelques semaines, suite à une conversation avec une connaissance française, je me suis mise à réfléchir à ce que ce m’a dit ce dernier: « les Québécois sont des racistes! » He pardon? Oui, à deux reprises, dans un bar je me suis fait dire : "retourne chez toi maudit Français... " Étonnée à peine capable d’avaler ma poêlée de foie gluant et graisseux, je n’ai pas vraiment répondu, enfin pas à goût. Pourtant, mon for intérieur bouillonnait « c’est quoi son problème, les Québécois racistes? Il n’est pas au courant des derniers accommodements raisonnables lui, ni des derniers sondages de Québécors, non je ne pense pas que nous sommes racistes...Et puis c’est pas au Québec qu’on te demande ta photo, ton âge et ton statut social sur ton CV je te fais remarquer, nos immigrants on ne les fout pas dans des cités, s’en ai suivie d’une foulée d’images tyranniques qui ont défilés dans ma tête... Mais la douce et gentille québécoise que je suis ne lui ai rien dit, je crois que j’y aurait perdue quelques cheveux, leçon numéro un avec les Français, dans toute grande discussion, il vaut mieux avoir des arguments de tailles et recherchés, bibliogphaphie, statistique et corpus littéraire à l’appuie, sinon c’est perdue.

Mais hier soir après mon overdose de sucre aux bonbons pâte de fruits du pays d’Oc qui m’a tenue en éveil jusqu’à deux heures du matin, j’en suis arrivée à la conclusion suivante : la question n’est pas de savoir si nous sommes plus racistes l’un que l’autre, mais je crois tout simplement que le fait d’être dans une ville étrangère nous rend certainement plus vulnérable aux remarques et aux comportements de ceux qui y habitent. Ces derniers nous obligent à nous questionner sur nos valeurs et notre propre culture. En arrivant à Paris, je trouvais les Parisiens vachement chiants! Pourquoi, parce qu’il y en avait un dans le métro qui n’avait pas fait la file et une caissière au Champion m’avait dit d’aller plus vite. Pourtant, j’ai dû croiser des centaines d’autres Parisiens qui ont été super gentils! Mais ceux qui n’agissent pas comme nous, nous remettent en question. Pour une ou deux péripéties désagréables, on en vient rapidement à des jugements, on se dit, ça ne se fait pas chez moi, ainsi ça signifie qu’ils sont des racistes, qu’ils sont mesquins, etc. Si faire la file en France n’est pas une priorité, est-ce que cela veut absolument dire que les Français sont des impolis? Quand la caissière pousse un gros soupir à la caisse quand je ne trouve pas ma monnaie, est-ce qu’ils sont plus stressés? J’en viens à penser que tout est culturel...

mardi, juillet 10, 2007

Musée pour fille perdue

Décidant de profiter de mes derniers jours en France, j’ai entrepris de visiter les musées un peu moins classiques et gratuits de Paris, question de changer la routine des Monets, Picasso, Delacroix et ainsi alléger mes dépenses.. Après une saucette au Panthéon bouddhique, sac au dos et une Chantale remplie de bonne volonté, j’ai cherché le musée des objets trouvés... Ça peut être rigolo, je me suis dit, une ville si grande avec ses millions de tourismes par année, on ne peut forcément qu’y trouver des objets inattendus..Enfin, je croyais... Aussi perdue que ses composantes, je me suis vite aperçue que le musée était inconnue des gens du quartier (à l’occurrence le proprio du Casino et ses gentilles clientes qui m’ont fait acheter des bonbons en pâtes de fruits, mais ça, c’est une autre histoire*) toutefois, le plus inquiétant c’est qu’il est même inconnue de ses hôtes. En fait, il est du genre inexistant.

Ne voyant pas d’affiche, je me suis empressée de demander, sous l’oeil étonné du gendarme à la porte : « C’est ici le musée des objets perdus...? »
Gendarme : « mais s’ils sont perdus vos objets Madame, ils ne sont pas ici, nous on récupère les objets trouvés... »
Brave Chantale : « He oui... enfin trouvé, musée des objets trouvés alors...? »
Gendarme : « Un musée ici... connaît pas, mais si vous n’avez rien perdu, vous n’avez rien à faire ici... »
N’ayant effectivement rien perdu, à par mon sens de l’orientation pour trouver ce P.T.IN de musée paumé au fond du 15e et une parcelle d’orgueil, je n’y ai pas eu accès...

Pourtant bel et bien indiqué en référence sous l’enseigne d’une maison d’Édition reconnu et dont je vais taire le nom (sous risque de poursuites, diffamations, grève dans le milieu littéraire, peine de mort, etc.) le petit futé n’indique pas que le musée est un centre pour les objets égarés et non un musée. Laissez-moi croire au scénario suivant : un pauvre mec payé au SMIC et dont l’ex-femme demande une pension exorbitante, en mission pour la rédaction du guide à un jour perdue un cossin dans un bar, ce dernier tentant certainement d’oublier sa pauvre vie, bourré a due se ramasser aux petites heures aux centres des objets trouvés ET devant l’ampleur des bidules qu’il contenait et la forte teneur en alcool que renfermait son organisme il en a déduit que c’était un musée! Voilà!

Ainsi, s’en ai suivie d’une violente pluie de graillons pour moi dans le parc Georges Brassens (ha oui, côté météo tout est possible ces jours-ci) qui à réduit mon pique-nique en sloche puppy
Bon demain on tentera le musée de la contrefaçon, celui-ci est payant, il ne devrait pas trop y avoir de problème...

* Bonbon pâte de fruits du pays d’Oc, 1,70 euro = JOIE et BONHEUR même après grêle et musée paumé...

dimanche, juillet 08, 2007




JE RENTRE A MONTRÉAL.....




Retour à Montréal 24 juillet ...Vous, vous en doutiez hein? On ne peut pas toujours tout réussir dans la vie. J’ai perdu sur ce coup! Enfin, ai-je vraiment perdu? J’ai mis les cartes table :


J’ai perdu :

Un travail

Mes économies

J’ai gagné :

-Sur mes connaissances
-Sur la richesse de mes amitiés et de ma famille qui même à des milliers de kilomètres étaient toujours là pour moi
-Des amis qui le temps d’une bière ou d’un repas, sans le savoir m’ont beaucoup appris
-Sur ma débrouillardise et ma confiance
-Sur mes aspirations

Finalement non, j’ai beaucoup plus gagné et l'$ c’était peut-être mieux de les mettre dans ce voyage que chez le psy ...

Mais attention! Vous n’allez pas être débarrassé de moi, car si l’aventure se termine en France elle continuera au Québec et puis il me reste toujours 3 semaines ici à profiter à fond de la ville lumière....

mercredi, juillet 04, 2007

Mi-figue mi-raisin*



*Mi-figue mi-raisin : Qui est partagé entre un sentiment de satisfaction et un certain mécontentement, explique mon dictionnaire Antidote...Oui c’est l’expression juste pour qualifier mon expérience en France. Je ne suis pas déçue, ni entièrement satisfaite, dans le genre pruneau quoi! Parfumé, moelleux, mais il reste toujours un gros noyau au centre sur lequel on se cogne les dents, je me sens sur cette phase justement. Assurément, Paris est l’une de plus belle ville au monde, l’histoire, l’architecture, la musique du métro, donnent un petit goût mielleux au voyage. Mais quand on a fait le tour (les musées, les promenades, les soirées) on commence à sentir rapidement la petite fibre du pépin qui nous chatouille la langue et qui nous ramène directement à la réalité.

Ainsi depuis quelques jours, devant l’absence de chair (réponses) à mes derniers entretiens je me questionne : dois-je partir ou rester? Plus les jours avancent, plus ce sentiment devient fort. Comme dans un film policier où les super héros doivent choisir entre le fil jaune ou le fil rouge...Revenir ou rester, rester ou revenir? Faire le bon choix.....tic, tac tic tac tic sinon BOUM! Finito Santa Banana, finito Elvis Presley, finito T’Chantale ... Je suis en France que depuis six semaines, c’est très peu pour se trouver un emploi stable et aménager une nouvelle vie. Si c’est avec les noyaux que l’on fait des pouces, il faut évidemment du temps et de l’énergie. En ai-je assez dans mon jardin pour tenir le coup? L’avenir me le dira...Pour l'instant, je me couche au bruit des tic tac tic tac et qui sait si ça sautera demain? Qui sait ce que je récolterais de mon expérience?