lundi, août 13, 2007

l'étude de l'entretien



16h00, je suis toujours en pyjama un dimanche matin. Depuis le début de la journée, j’essaie tant bien que mal de ne pas toucher à l’ordinateur, ne pas espionner mes voisins, ne pas ouvrir mes courriels, ni aller dépenser ce que je n’ai pas au Centre Eaton. Sortons le fouet, car ceci est pour moi un énorme travail d’autodiscipline! Le mot d’ordre aujourd'hui : étudier en profondeur le petit guide : Comment réaliser une entrevue d’embauche gagnante, le tout expliqué sous la forme de 101 questions réponses.


Eh oui, je crois en avoir besoin, je me suis aperçue lors de ma deuxième entrevue dans la boîte de communication Z que je manquais de préparation. En fait, je ne sais pas trop si c’est mon manque d’expérience en matière d’entretien ou tout simplement l’attitude de mon interviewer qui me mettait mal à l’aise. Il faut dire que la situation était assez embarrassante et étrangement, pour créer un running gag, le patron de la boîte est Français (décidément, je ne m'en sors pas).


Lors du premier rendez-vous, on m’avait fait comprendre que cette deuxième entrevue servirait à vérifier si le grand boss voulait travailler avec moi. S’il aimait ma tête quoi, car en tant qu’ajointe, par la force des choses, il allait la voir souvent. En fait, je crois que c’était surtout pour voir si mon teint fitait avec la peinture de son bureau, si ma voix n’était pas trop sexy pour ne pas énerver sa femme au téléphone et vérifier que même si j’étudie les jeunes, j’avais laissé mon kit Briney Spears à la maison.


Son attitude est restée assez glaçante et moi sans mes mots. Il faut avouer que la veille nous avions fêté mon trentième anniversaire et je crois malheureusement que quelques petites cellules "action-réaction"servants à répondre de façon efficace, rapidement et intelligemment, se sont volatilisées dans cette soirée en même temps que le chiffre deux devant mon âge. Toutefois, j’avais la chance d’être reçue à 14h00. Si cette entrevue avait était placé dans l’avant-midi, j’étais cuite, je n’aurais jamais eu le temps d’évacuer la dose d’alcool que mon corps contenait et récupérer mes heures de sommeil. Pour les cernes qu'ils restaient et mon estomac en charpie, mes amis Maybeline et Peptobismol sont venus à ma rescousse. Vive les amis Jean Coutu à tous les coins de rue!


Je n’ai pas encore la réponse de cette entrevue...Mais à lire mon guide je me suis plantée..En fait, je lis mon manuel depuis maintenant un gros 10 minutes, je regarde les réponses suggérées et je vois que suis dans le champ...Je ressemble au film Camping sauvage : choix des comédiens intéressants, concept captivant, mais malheureusement les dialogues ont été "butchés" et l’actrice mal dirigée. Reste à espérer qu’ils n’aient pas de Blockbuster à rencontrer cette semaine, pour me détrôner...

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